Commission Robillard
Évidemment, vous risquez d’être interpelés par la clientèle à ce propos. Voici donc ce que nous vous demandons de faire dans les jours et les semaines à venir:
1) Continuez à donner l’excellent service à la clientèle qui fait notre force et constitue notre meilleure défense contre les menaces de libéralisation qui nous guettent présentement.
2) Consultez et partagez sur vos réseaux sociaux le site www.saqnotrefierte.com, ainsi que notre page Facebook, où vous pourrez trouver une série d’articles intéressants.
Base d’argumentaire
La SAQ ne serait pas une entreprise rentable ?
-Les profits de la SAQ ont presque doublé en 10 ans, passant de 546 millions $ (2005) à 1,034 milliard $ (2015)
– En 10 ans, les ventes de la SAQ ont augmenté de 53 % comparativement à 31 % pour l’ensemble du commerce de détail au Québec et de 21 % pour les magasins d’alimentation.
Ouvrir le marché à la concurrence ferait baisser les prix et augmenterait la quantité de produits disponibles ?
-Si on tient compte de l’ensemble des produits disponibles, l’Alberta – où la vente d’alcool a entièrement été privatisée en 1993 – en compte 16 000 et le Québec 29000.
-Dans presque l’ensemble du commerce privé, nous constatons une disparité majeure entre les régions dans l’offre de produit. Évidemment, les grands centres sont privilégiés au détriment des régions plus éloignées.
-Entre les mois de janvier et de février 1994, soit en plein processus de privatisation, les prix des produits alcoolisés ont fortement augmenté en Alberta. Les prix des vins ont augmenté de 13,3% en un mois seulement, les spiritueux de 10,4% et les bières de 8,7%.
-En Colombie-Britannique, où la vente d’alcool s’opère par le public et le privé (système mixte), les prix sont de 10% à 20% plus élevés dans le secteur privé comparativement au public.
Des frais d’administration plus élevés qu’en Ontario ?
-Il faut comprendre que la LCBO vend principalement des bières et des spiritueux contrairement à la SAQ où la vente de vin occupe le premier rang. La vente de vin nécessite plus de service à la clientèle et le profit plus facilement dégagé par la vente de spiritueux fait en sorte que pour obtenir le même profit avec la vente de vin, il faut manipuler deux fois plus de produits. Le comparatif proposé par la commission ne prend aucunement en compte ces éléments.
Et nous dans tout ça ?
-Suite à la privatisation du commerce de l’alcool en Alberta, la rémunération moyenne des salariés de la vente d’alcool a diminué de 23% en seulement deux ans.