Depuis les deux dernières semaines, les discussions sont difficiles à la table de négociation. Le sujet des horaires des réguliers a été abordé, et l’employeur reste ferme sur sa position. Le rapport de la vérificatrice générale parlait d’un débalancement entre les heures et l’achalandage en succursale. Elle dénotait qu’il y avait plus d’heures en début de semaine pour un nombre moins élevé de clients. Son constat se reflète dans les demandes de la SAQ depuis plus d’un an : l’objectif de l’employeur est de faire migrer les horaires des réguliers vers les journées de fort achalandage, donc la fin de semaine, et de couper des heures en début de semaine.
Cette demande aura comme conséquence de réduire les heures disponibles pour les temps partiels tout en diminuant la qualité de vie des réguliers. Tout le monde y perd.
Depuis plus d’un an, nous expliquons à l’employeur qu’il est impossible de couper des heures en début de semaine sans affecter le service de fin de semaine. Il semble que nos arguments n’arrivent pas à le convaincre. Nous faisons donc appel à vous pour démontrer à la SAQ que les heures travaillées en début de semaine sont utiles, et que sans la priorité que nous mettons sur la préparation de la succursale, les opérations du samedi seraient affectées.
La SAQ maintient depuis longtemps que le service à la clientèle est prioritaire, alors servons le client. Le service à la clientèle doit se faire prioritairement aux autres opérations de la succursale. Vous n’aurez plus à faire le choix déchirant entre servir les clients et commencer la réception ou le stock.
Peut-être verront-ils que le manque de ressources attribuées au réapprovisionnement du magasin, en début de semaine, résulte systématiquement en un plancher de vente affamé en bouteilles. Un bon service devant des tablettes vides, ce n’est pas gagnant ni pour les employés ni pour la SAQ.
Si votre gestionnaire n’a pas les mêmes priorités que la haute direction et qu’il vous le fait ressentir, contactez votre délégué(é) régional(e) afin que nous ayons une discussion avec lui.
Solidairement,
Le comité de négo