Pour une troisième fois consécutive, la direction de la SAQ fait tout en son pouvoir pour entraver la négociation et exiger le retrait des demandes portées par ses 5000 employé-es.

En fin de journée hier, l’employeur a rappelé sa position, qu’il qualifie lui-même des plus ferme : c’est un non catégorique à l’ensemble de nos demandes. Toutes, à l’exception de trois enjeux : le nombre de postes réguliers, l’accès aux assurances et les augmentations salariales. Sauf que, pour l’employeur, ces éléments ne peuvent pas être discutés maintenant. « On verra plus tard », sans aucune forme de garantie quant aux intentions de la partie patronale.

En résumé, le retrait de nos demandes et l’acceptation des nombreux reculs de l’employeur seraient conditionnels à la possibilité, peut-être un jour, de discuter d’enjeux aussi fondamentaux que nos salaires et nos postes réguliers.

On a la fâcheuse impression de jouer dans le même mauvais film : c’est exactement la même position que nous a transmise la SAQ lors des rencontres des
9 et 16 octobre.

Le ton adopté par la partie patronale était des plus agaçants. Si on résume : « On vous a déjà dit non. On vous a redit non encore hier. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus pour comprendre ? »

Une telle position est inacceptable à une table de négociation, avons-nous pris la peine de rappeler fermement.

Le conseil général s’est réuni ce matin, vendredi, pour recevoir un rapport du comité de négociation et celui du comité de mobilisation. Nous vous tiendrons informés rapidement.

Solidarité,

Votre comité exécutif

Communiqué officiel